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Et si le féminisme sortait enfin la calculette ? Avec Le patriarcat me coûte un rein, Camille de Decker signe un essai percutant, publié chez Beta Publisher dans la collection engagée “À Sexe Égal”. À travers une approche économique et chiffrée, elle dévoile ce que coûte réellement le patriarcat aux femmes.
Un essai féministe basé sur les faits, pas les impressions
Salaires, retraite, maternité, précarité menstruelle, santé, entrepreneuriat… Dans chaque domaine, les femmes paient davantage pour vivre moins bien. Loin des slogans, Camille de Decker appuie sa démonstration sur des études récentes, des données INSEE, des rapports d’experts, et des réalités vécues. Son constat est clair : l’inégalité n’est pas une vue de l’esprit, c’est une perte économique réelle, à hauteur de milliers d’euros sur une vie.
Le coût caché d’un système inégalitaire
Le livre aborde les nombreuses facettes du “coût du patriarcat” :
- 15 % de salaire en moins à temps plein, 40 % sur une carrière.
- 5 000 € en moyenne pour les protections hygiéniques.
- Des retraites 28 % inférieures à celles des hommes.
- Une charge mentale invisible mais épuisante.
- Une précarité menstruelle qui touche 4 millions de femmes en France.
Ces chiffres font froid dans le dos, d’autant plus qu’ils sont souvent passés sous silence dans les débats publics.
Un ton accessible et engagé pour sensibiliser tous les publics
Avec un style vif, parfois drôle, toujours documenté, Camille de Decker réussit à vulgariser un sujet complexe sans jamais le simplifier. Elle parle à tout le monde : étudiant·es, mères de famille, salarié·es, dirigeant·es. Son objectif ? Faire comprendre que l’égalité femmes-hommes n’est pas un combat symbolique, mais un enjeu économique majeur.
Le patriarcat me coûte un rein est un outil puissant pour repenser notre société à la lumière d’une évidence : le sexisme coûte. À toutes. Et à tous.